Point sur les marchés

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Point sur les marchés

La propagation du coronavirus hors de Chine a déclenché un vent de panique sur les marchés boursiers, entraînant une très forte correction des cours (-10,9% sur l’indice MSCI World) la dernière semaine de février. Les investisseurs ont en effet brutalement réalisé que l’épidémie jusqu’alors limitée à la Chine risquait de se transformer en pandémie, et de perturber sensiblement le fonctionnement de l’économie mondiale. Les secteurs les plus exposés à la Chine ont particulièrement souffert, notamment ceux des matières premières, du pétrole, du transport et des loisirs, ainsi que les banques en raison de la chute des rendements obligataires. Dans ce contexte inédit depuis la crise de financière de 2008, le CAC 40 (dividendes réinvestis) termine le mois sur un recul de 8,55%.

Nos fonds actions s’inscrivent logiquement en fortes baisses, peu de valeurs ayant été épargnées par ce raz de marée mondial. Talence Opportunités recule ainsi de 7,15%, Talence Euromidcap de 6,92% et Talence Sélection PME de 7,99%. Talence Situations Spéciales, plus sensible en période de baisse, recule de 8,29%, et Améthyste Global de 7,09%. Enfin, Talence Optimal (-4,68%) et Monceau Portefeuille (-4,9%) ont mieux résisté du fait de leur moindre exposition aux actions.

A ce stade, la visibilité reste très réduite, le pic de l’épidémie n’ayant pas encore été atteint hors de Chine. Il est trop tôt pour chiffrer l’impact du virus sur l’économie mondiale, même s’il s’avère que beaucoup d’entreprises sont touchées par les mesures de confinement et la désorganisation des chaines d’approvisionnement. On le sait, la bourse a horreur de l’incertitude qui la pousse souvent à des réactions excessives, comme c’est probablement le cas actuellement. Cependant, une crise sanitaire de courte durée reste un scénario probable, qui permettrait de limiter les impacts économiques dans le temps, et aux marchés actions de retrouver plus de sérénité. Et ce d’autant que le niveau extrêmement bas des taux d’intérêt constitue en théorie une force de rappel puissante des flux d’investissement vers les actions. Le contexte actuel nous donne aussi l’occasion de nous repositionner en baisse sur des sociétés de qualité dont les perspectives à moyen terme ne sont pas remises en cause.